De l’armée à la gestion d’une boutique de cigarettes électroniques, Corentin a toujours été attiré par les métiers du numérique. Aujourd’hui apprenant à la Web@cadémie (Paris), il revient sur son parcours.
Quel est ton parcours avant d’intégrer la W@C ?
Avant d’entrer à la Web@cadémie, j’étais responsable d’une boutique de cigarettes électroniques pendant un an ; j’avais arrêté les cours en classe de première et auparavant, j’ai été un mois à l’armée, mais j’ai arrêté pour des raisons personnelles.
J’avais obtenu ensuite ce poste en boutique grâce à leur confiance et à ma confiance en moi. Puis, quand j’ai arrêté, je suis entré dans cette période cruciale où je cherchais ce que je voulais faire. J’ai découvert la formation grâce à Pôle Emploi. J’ai toujours eu un vrai intérêt pour les technologies connectées, les gadgets, etc. C’est la première réunion d’informations collectives qui m’a plu, qui m’a motivé à en savoir plus. Cette possibilité d’obtenir un bac +2 m’a beaucoup motivé.
Dans quel métier, quel domaine, te projettes-tu ?
Si cela ne tenait qu’à moi, je travaillerais dans la cybersécurité, mais ce n’est pas très créatif visuellement. Je me vois plutôt dans le design, la création, donc la partie intégration web. J’essaye de postuler actuellement sur ces postes en alternance.
Que représente la W@C pour toi ?
Une chance d’avoir une formation sans diplôme au préalable : c’est une chance de faire une formation qu’on apprécie sans qu’on nous mette l’étiquette de “non-diplômé”.
Qu’est-ce qui t’anime le plus dans le cursus ?
C’est très satisfaisant de réussir à créer quelque chose qui fonctionne, et se dire que c’est notre propre création. Pour chaque nouvelle technologie, pendant la première heure, c’est un peu perturbant parce qu’on ne comprend rien. Il y a parfois notamment une syntaxe différente ; mais comme on a appris à se débrouiller et à expérimenter durant les 8 derniers mois, alors au bout d’une heure, on arrive à faire des choses sympas !
Quel moment t’a le plus marqué ?
L’arrivée à la Piscine m’a marqué. C’est déroutant de venir dans un endroit qu’on ne connaît pas, dans une formation qu’on ne connaît pas non plus, et de faire des choses qu’on voit à la base dans les films. On apprend vraiment un nouveau langage, différent de l’anglais.
Comment décrirais-tu ta promo ?
Drôle ! On s’entend tous bien, chacun essaye d’avancer comme il peut. Récemment, on a trouvé rapidement une cohésion dans un nouveau groupe de projet par exemple. Il y a rarement besoin de hausser le ton pour s’organiser. C’est agréable !