Louison Druelle, le clavier au bout des doigts

 

Louison Druelle vient d’être sélectionné par Huawei à la suite du concours Talents Numériques, pour découvrir les locaux et les salariés de la firme chinoise. Le jeune homme, qui vient seulement de rejoindre la formation de la Web@cadémie d’Epitech Lille il y a quelques mois, semble donc s’ouvrir à un futur réjouissant…

Un talent rapidement repéré

Louison Druelle vient seulement de rejoindre les bancs d’Epitech à Lille, grâce à la formation de la Web@cadémie. Cependant, son talent n’aura pas mis longtemps à éclore, comme pour confirmer le bien-fondé de sa reconversion professionnelle. En effet, le jeune Lillois a été récemment sélectionné par la firme de télécommunication chinoise Huawei pour venir visiter ses locaux.

« Le concours Talents Numériques vise à repérer de potentiels futurs talents. Pour y participer, il faut faire partie d’une école partenaire du programme, comme l’est Epitech. J’ai ensuite envoyé un CV et une lettre de motivation, en anglais, ce qui a sans doute été bénéfique lors de l’évaluation de mon dossier, mais je me suis également donné à 100% lors de la formation », analyse Louison.

 

 

 

L’occasion de découvrir la Chine…Et de se faire des contacts

L’apprenant d’Epitech va donc avoir l’occasion prochainement de se rendre pendant deux semaines en Chine, et notamment à Shenzhen, où se trouve le siège de l’entreprise.

Une récompense qui le ravit : « J’ai toujours été attiré par la Chine et je suis curieux de voir un peu comment ça se passe là-bas. J’ai également hâte de voir comment Huawei travaille, de visiter leurs locaux et d’échanger avec les gens là-bas. Je suis vraiment très heureux d’avoir été choisi. »

Outre découvrir le pays, Louison Druelle est sûr que ce voyage lui sera bénéfique à bien d’autres échelles : « J’espère y rencontrer des amis, des contacts, et que ce sera une expérience inoubliable. C’est vraiment une opportunité exceptionnelle qui ne peut être que bénéfique. J’ai déjà plein de questions en tête pour les employés de Huawei qui vont nous recevoir ! »

Une vocation qui s’impose tardivement

Si, à la vue de sa récente victoire, la vocation de Louison pour l’informatique semble évidente, le métier de développeur n’a pas été son premier choix. En effet, après sa classe de seconde, le jeune homme de dix-sept ans choisit de se lancer dans un Bac Pro et de devenir technicien en électroménager.

Après quatre ans à travailler dans ce domaine, Louison prend la décision d’arrêter : « Cela ne me plaisait pas du tout ! J’ai pris alors le temps de réfléchir, et de me demander ce que j’aimais vraiment faire. Le métier de développeur informatique s’est alors imposé comme une évidence. »

Epitech, sous le conseil de ses proches

Louison n’est pas le seul dans son entourage, à se rediriger vers l’informatique. Et c’est d’ailleurs comme cela qu’il découvre l’existence d’Epitech, école qui a, en plus, l’avantage de proposer un campus à Lille, où il habite.

« L’informatique était vraiment ma passion, et je voulais absolument en faire mon métier. J’ai donc commencé à rechercher des formations dans ce domaine. Très vite, on m’a parlé d’Epitech. Je m’y suis tout d’abord intéressé car l’école était située dans ma ville, et puis je me suis rendu compte qu’elle me correspondait vraiment. Je suis alors tombé sur le programme de la Web@cadémie, qui me semblait être la meilleure opportunité pour moi. »

Une pédagogie séduisante et un intérêt confirmé !

Louison était également à la recherche d’une école où il ne passerait pas son temps assis sur sa chaise à écouter les professeurs. La pédagogie proposée par Epitech l’a donc logiquement séduit : « Avant de découvrir Epitech, je m’étais beaucoup renseigné sur l’École 42. Je n’étais donc pas étonné ou décontenancé par la pédagogie développée et proposée par l’école, et qui finalement m’a vraiment beaucoup plu. Nous travaillons vraiment beaucoup, et il faut faire les choses à 100%, sinon on galère. Le fait de travailler sur des projets, toutes les semaines, donne un rythme soutenu à la formation. Cependant, j’étais bien renseigné et donc j’étais vraiment préparé à rentrer dans l’arène. »

 

Rémi Guillermic & Marine Kielbowicz, Web@cadémie promo 2019, grands gagnants du concours Huawei de l’année 2018, dans les locaux de la multinationale.

 

Si Louison Druelle avait effectué un beau travail de reconnaissance avant de passer les portes d’Epitech, les attentes du jeune homme n’ont pas été déçues : « Je ne vois pas comment on pourrait apprendre plus vite. Nous passons nos journées à coder. Je ne vois pas comment on pourrait trouver meilleure école, et je suis très sérieux ! Si quelqu’un veut faire ce métier de développeur, je suis convaincu qu’il trouvera ce qu’il cherche ici. »

Voilà de quoi convaincre quelques indécis !

Après seulement trois mois au sein de l’école, Louison Druelle fait preuve de beaucoup de recul. « Pour réussir dans cette école, il faut être un minimum attiré par le code, mais surtout, il faut être déterminé et motivé. Il faut se donner les moyens. Si l’on ne suit pas la formation à 100%, cela va être très compliqué par la suite. Mais si on s’investit vraiment, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas récompensé ! »

Assurer son futur et être fier de son métier

Louison Druelle se voit bien continuer son petit bonhomme de chemin au sein d’Epitech : « J’aimerais beaucoup continuer mes études, car je trouve ça vraiment intéressant ! Je ne suis qu’en première année, et la deuxième année de la Web@cadémie se fait en contrat de professionnalisation d’alternance donc j’ai hâte de connaître ce mode opératoire ! »

 

Rémi Guillermic & Marine Kielbowicz, Web@cadémie promo 2019, grands gagnants du concours Huawei de l’année 2018, dans les locaux de la multinationale.

 

En rejoignant les rangs d’Epitech, Louison a également retrouvé une fierté pour son métier : « Ce n’était pas le cas auparavant. Je n’éprouvais pas de fierté à être technicien en électroménager. J’avais choisi cette voie par défaut, car je devais gagner de l’argent. Cependant, je passais déjà mes journées sur mon ordinateur, et puisque je ne suis pas manuel, travailler dans l’informatique semblait donc logique. Aujourd’hui, je suis fier de dire ce que je fais ! »

« Et de le faire avec autant de panache ! », serait-on tenté d’ajouter.

 

Le programme Huawei est initié en France en 2011. D’abord destiné aux jeunes en cursus ingénieurs issus de Grandes Ecoles, il intègre depuis 2015 des jeunes qui ont décroché du système scolaire, grâce à un partenariat structurant et pérenne avec la Web@cadémie. Le programme « Talents numériques » se donne également pour ambition d’accroître l’employabilité des participants et de leur ouvrir de nouveaux débouchés. En savoir plus !

 

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